Je suis entrée dans le monde du handicap en épousant Philippe Kayser.
Sur son chemin de quête d’autonomie, Philippe a touché toutes les personnes qu’il a rencontrées, surtout ceux qui ont trouvé en lui leur meilleur ami. Je l’ai connu à travers ses amis et sa famille : la porte indispensable qui m’a permis de connaître ce personnage extraordinaire.
Des années merveilleuses, remplies de joies profondes, de bonheur, de grandes richesses, et cinq beaux enfants qui croquent la vie à pleines dents.
Quelle tristesse de nous quitter si vite, …ayant eu juste le temps de nous montrer que le handicap n’est pas une fatalité. Au contraire, son courage, sa force d’âme, sa confiance des dernières années ont été répercutés sur sa femme, ses enfants, et tout son entourage. Quel homme!
Je laisse la parole à son cousin germain qui a grandi avec lui:
« Paradoxalement tu es, au fond de ton fauteuil de souffrance, un des rares hommes ‘debout’ qu’il m’ait été donné de rencontrer…. »
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